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Fertilisation

Les engrais verts :

La pratique des engrais verts est une des techniques de base en agriculture biologique ; elle est souvent considérée comme une des clefs de la réussite des cultures.
En maraîchage biologique, la mise en place des engrais verts en été et à l’automne contribuent notamment à l’amélioration de la fertilité des sols, et participent également à la maîtrise des adventices et la protection sanitaire des cultures. 

Les engrais verts apportent au sol des matières organiques qui se dégradent rapidement. Ils produisent donc peu de substances humiques, d’autant moins que leurs tissus sont jeunes et peu lignifiés. Ils peuvent par contre améliorer la nutrition de la culture suivante : c’est le cas des engrais verts à base de légumineuses qui enrichissent le sol en azote. Les engrais verts remettent à disposition des éléments fertilisants en quantités importantes et sous des formes plus disponibles. Ainsi, la quantité de phosphore assimilable augmente après la culture d’un engrais vert.

Nous utilisons le sarrasin qui a un excellent pouvoir nettoyant et désinfectant du sol,  tout comme le seigle fourrager très efficace contre le chiendent, et pour la structure du sol, il produit une importante masse de matière organique, et il est mellifère. La moutarde blanche est également un très bon nettoyant du sol, elle libère beaucoup de phosphore du sol, et est un excellent piégeur d’azote. La vesce qui produit une grande quantité de matière organique, a une action nématicide, elle fixe l’azote et a un bon effet structurant du sol. La phacélie produit également beaucoup de matière verte, possède un très bon effet nettoyant et structurant du sol, et elle est fortement mellifère.

Les fumiers fermiers:

Les apports de fumier et compost mûrs forment de l’humus.
Nous réalisons des apports de fumier frais à l’automne ou composté au printemps (celui de nos ânesses ainsi que du fumier de cheval).

Les résidus de cultures ;

En fin de culture nous broyons les résidus sur la planche, avant de l’incorporer par un passage d’actisol.

Les engrais organiques :

La fertilisation est un des piliers de la culture biologique puisqu’elle est basée sur le principe de « nourrir le sol pour nourrir les plantes ». La fertilisation en maraîchage biologique requiert de l’anticipation et une très bonne information sur les produits utilisés, car tous les apports sont faits avant l’implantation de la culture.

La fertilisation vise à rechercher un équilibre pour que le sol possède des matières organiques facilement minéralisables et des matières organiques formant de l’humus.

Les apports de compost jeune (de fumier ou de plantes), lisier, fientes de volailles, farines de plumes, poils, os, poudre de corne, guano, algues,…ne feront pas d’humus mais amélioreront l’activité microbienne du sol.

Nous faisons des apports légers de tourteau de ricin, et d’engrais organique, type Terragral.

 

Protection naturelle des cultures :

Les principes de l’agriculture bio insistent sur l’importance de maintenir un agro-écosystème équilibré et de fournir à la culture des conditions de croissance optimales afin de réduire les risques d’attaques par des bio-agresseurs (insectes ravageurs, adventices et maladies).
Les méthodes préventives, qui s’insèrent dans un raisonnement global de la gestion de la parcelle, voire de l’ensemble de la ferme, sont primordiales. En effet, les produits autorisés en AB sont peu nombreux, souvent coûteux, et ont une efficacité partielle. De plus, ils présentent parfois des effets secondaires sur l’environnement.
Certains ravageurs et maladies peuvent largement pénaliser le rendement : insectes du sol, pucerons, araignées rouges, noctuelles, mildiou, pythium, virus… Or, en agriculture biologique, les moyens de lutte directe autorisés par le cahier des charges européen sont très limités.  De plus, leur action est surtout préventive (Soufre et Cuivre) ou à spectre trop large (Pyrèthre et Roténone également toxiques contre les auxiliaires).
 
Réaliser un bon travail du sol :
Des conditions de culture assurant une bonne croissance des plantes limiteront le développement des maladies. Le travail du sol peut permettre de limiter certains parasites du sol.  Par ailleurs, un travail de sol favorisant un bon enracinement permettra de limiter les problèmes sanitaires.
 
Prévoir un calendrier de culture adapté aux saisons :
Il faut éviter des cultures de contre-saison afin de ne pas créer des situations favorables aux pathogènes Botrytis de la tomate, sclérotinia, mildiou… Le manque de lumière, les températures trop basses et les hygrométries excessives seront toujours pénalisants pour les cultures : croissance lente, tissus fragiles, risques d’asphyxie ou de gel.
 
Densité de cultures :
La réduction de densité est souvent déterminante dans la réduction des risques sanitaires : pourritures du dessous en salades, Mildiou en radis, Alternaria en carotte… ).
 
Privilégier les variétés résistantes :
Elles constituent un moyen préventif efficace contre différentes maladies, virus et insectes.
 
La protection physique :
La couverture des cultures par les voile  (filbio) permet de prévenir l’attaque par certains insectes : important pour la mouche de la carotte. La pose des voiles en serres au niveau des ouvrants  permettra de limiter les risques de viroses transmises par pucerons ou thrips.
 
La gestion du climat :
Sous abris, la maîtrise du climat est un facteur déterminant. L’aération des serres est déterminante pour limiter les excès d’hygrométrie, et restreindre ainsi le développement de maladies fongiques, notamment en période froide et peu lumineuse. À l’inverse, en période chaude et sèche, les bassinages favoriseront l’installation de certains auxiliaires et limiteront l’activité des ravageurs correspondants.
 
Gestion de l’irrigation :
Une conduite raisonnée des irrigations est vitale : le manque d’eau favorisera les araignées (tomate, melon, courgette…), les excès d’eaux favoriseront les pathogènes du sol (Pythium, Sclérotinia).
 
Gestion de la fertilisation :
Certains excès ou carences ont parfois des incidences sur l’état sanitaire : l’excès d’azote semble provoquer un développement accru des pucerons; il favorise également le Botrytis et la moelle noire sur tomate, ainsi que le Botrytis, le Rhizoctonia et les nécroses sur salades.
 
Préservation et introduction des auxiliaires :
Plutôt que de tenter de lutter contre les ennemis des cultures, comment mieux s’appuyer sur des auxiliaires naturels, véritables partenaires de l’agriculture biologique
Il faut privilégier les méthodes permettant d’instaurer un équilibre entre auxiliaires et ravageurs. Il faut également consacrer du temps à l’observation des populations, fonction essentielle du métier de maraîcher en agriculture biologique.
Préservation :
Maintien de la faune auxiliaire : haies et bordures florales Les haies constituent non seulement des brise-vents, mais aussi des refuges naturels pour les oiseaux et insectes utiles. Les fleurs sont essentielles comme sources de nourriture pour de nombreux auxiliaires des cultures car ils sont également consommateurs de nectar  et de pollen (coccinelle).
Les zones florales  établies le long des chemins, autour des parcelles ou entre les serres. La diversité des espèces permet d’étaler la période de floraison et d’attirer une large gamme d’insectes utiles.
 
Nos amies les Chauves-souris :
Nous nous efforçons de ne pas déranger l’hiver nos amies les chauves-souris installées dans notre grenier. Les chauves souris sont des chasseurs de nombreux insectes , mais surtout les papillons crépusculaires comme les pyrales et les phalènes très nuisibles.  Mammifère nocturne, la chauve souris prend le relais la nuit des oiseaux, elle consomme plusieurs centaines d’insectes à l’heure, une Pipistrelle commune peut consommer jusqu’à 3 000 insectes par nuit. Une colonie de 50 individus consommera au moins 15 kg d’insectes au cours de la période estivale.
D’où l’importance de ne pas les déranger dans leur hibernation.
 
Quelques autres amis auxiliaires :
– La coccinelle : Les larves de coccinelles tout comme les adultes sont des prédateurs voraces de pucerons. Elles en mangent plusieurs douzaines par jour.
– Les forficules (perce-oreille) : il se nourrit à la fois de végétaux et d’animaux avec une préférence pour les petits insectes et notamment les pucerons.
– Les syrphes : sont des mouches qui ressemblent soit à des abeilles soit à des guêpes. Ce mimétisme leur permet de se protéger contre les prédateurs. Les larves de certaines espèces sont des prédatrices voraces de tous types de pucerons. Les adultes sont par contre floricoles et peuvent servir à la pollinisation des plantes.
– Les chrysopes : prédateurs généralistes. Leur régime alimentaire peut être très varié : oeufs de lépidoptères, de doryphores, jeunes chenilles, acariens, psylles, cicadelles, avec toutefois une préférence pour les pucerons.
– Les punaises anthocorides :  (Anthocoris et Orius) sont des prédateurs importants. Tout d’abord, elles sont polyphages, c’est-à-dire qu’elles se nourrissent d’une large gamme de proies. Ceci leur permet de se maintenir au jardin facilement, même en l’absence des proies principales, puisqu’elles trouvent toujours de quoi manger. Ensuite, elles sont voraces et les larves peuvent manger chaque jour 100 à 200 pucerons et jusqu’à 600 acariens. Les adultes, au moment de leur pic d’activité, continuent à manger une centaine d’acariens chaque jour. Ces punaises ont deux à trois générations annuelles, ce qui leur permet de s’adapter aux populations de proies (ravageurs) et de contenir efficacement les pullulations.
– Les micro-hyménoptères : Ce sont des insectes de très petite taille, certaines familles font moins de 1 mm. Les femelles pondent leurs oeufs à l’intérieur d’un insecte hôte, qui sera de la même taille que l’adulte. Par exemple, les plus petits parasiteront les pucerons ou les psylles et les plus gros parasiteront les grosses chenilles tels que le sphynx. Les larves se développent à l’intérieur en consommant l’hôte, c’est en cela qu’on peut les qualifier de parasitoïdes.
– La guêpe sphex : la femelle pond ses oeufs à l’intérieur d’une chenille de papillon qui servira de garde-manger aux larves de la guêpe avant de mourir.
– Les carabes : Les adultes vivent essentiellement au sol. Les carabes sont pour la plupart des prédateurs polyphages, qui s’attaquent à des proies diverses telles que limaces, larves d’insectes et autres petits invertébrés.
– Le staphylin : ce coléoptère noirâtre (20 à  25 mm) qui relève son abdomen comme un scorpion quand il se sent agressé est un bon prédateur  qui chassent les larves (asticots) de Diptères ; au stade larvaire, ils en sont parasitoïdes. En effet, la femelle pond ses oeufs dans le sol et, à l’éclosion, les larves cherchent des pupes de Diptères à parasiter. Parmi leurs hôtes, on trouve principalement des mouches (du chou, de l’oignon, des semis).
L’ichneumon : selon la classification des animaux, cet insecte fait partie de l’ordre des guêpes et des fourmis. Cet auxiliaire est un parasite au stade larvaire. En effet, la femelle pond ses œufs dans le corps d’un autre insecte vivant, ses larves se développent alors en mangeant l’insecte hôte de l’intérieur, en commençant par les tissus non vitaux, laissant ainsi momentanément la vie à l’hôte. La présence de l’ichneumon permet de limiter le nombre de chenilles. Cet insecte aurait permis la disparition de la pyrale (une chenille) de certaines régions viticoles (le Beaujolais entre autres).
L’Encarsia Formosa : c’est une micro-guêpe parasitoide des aleurodes. La grande majorité de ces guêpes sont des femelles; la reproduction se fait donc par parthénogénèse. La guêpe adulte ne mesure pas plus de 0,6 cm. Elle a une tête noire et un abdomen jaune citron. L’Encarsia est capable de réguler la population d’aleurode par parasitisme et prédation. La femelle pond ses oeufs dans le larves d’aleurodes mais s’attaque également au jeunes larves d’aleurodes en suçant leur contenu.
– Le ver-luisant : la larve du ver-luisant est un des seuls insectes à consommer des escargots.
– Les libellules : Elles comptent parmi les plus dangereux prédateurs des insectes. Elles dévorent chenilles, vers, mites, papillons, cochenilles et tout autre insecte qui auraient le malheur de croiser leur route.
– Les araignées : elles sont de redoutables prédateurs pour bon nombre d’insectes ravageurs. pucerons ailés (lorsque vient la saison des vols, entre mai et août), papillons comme les noctuelles ou les piérides dont les chenilles sont redoutées au jardin, mouches en tous genres…Elles sont en effet presque toutes exclusivement carnassières, et se nourrissent d’insectes vivants.
– Le lithobie : Ce « mille-pattes » (d’environ 2 cm) nocturne chasse de nombreux insectes…dont des ravageurs
L’argiope frelon : son camouflage jaune et noir repousse les oiseaux qui la prennent pour une guêpe. Cette araignée, reconnaissable à son abdomen jaune et blanc zébré de noir, est présente dans les champs. La femelle est plus grosse que le mâle (5mm), elle atteint généralement 15 mm. Elle se nourrit d’insectes se prenant dans sa toile, les mâles sont aussi dévorés après la reproduction.
– Les vers de terre : véritables “ingénieurs du sol.  Ce sont d’insatiables et inépuisables tubes digestifs. Les vers de terre peuvent avaler jusqu’à 400 tonnes par hectare et par an ! En dix ans, ils sont capables de digérer l’intégralité de la couche arable d’un sol sur 25 centimètres de profondeur (très écolos, car ne mélangeant pas les différents horizons de sol). Ils aèrent et drainent le sol en creusant leurs galeries et d’autre part, pour creuser ces galeries, ils ingèrent de la terre qu’ils restituent ensuite sous forme de déjections qui contiennent de l”azote, de la phosphate et de la potasse.
– Les cloportes : Ce sont des crustacés qui sont habituellement nocturnes et sont détrituphages c’est a dire qu’ils se nourrissent de matière végétale morte, contribuant ainsi au recyclage de la nécromasse. C’est donc , entre autres, grâce à ces petites bêtes que vos résidus végétaux sont digérés puis transformés en une précieuse matière organique.
Les collemboles : Dépourvus d’ailes, les collemboles, insectes longs de quelques millimètres, sont capables de sauter grâce à leur queue repliée sous leur ventre. Ils se nourrissent de débris végétaux et participent ainsi au cycle de la matière organique.
– Les crapauds et les grenouilles : sont des grands dévoreurs d’insectes, chenilles et de mollusques
– Le hérisson : ce petit animal nocturne possède un vaste domaine puisque son territoire peut atteindre plusieurs hectares. Il chasse la nuit, et est un grand dévoreur d’insectes en tous genre, limaces.
– Les Mustélidés : la Belette, l’Hermine ou la Fouine sont les représentants les plus connus des Mustélidés. Malgré leurs dégâts dans les poulaillers, les mustélidés éliminent un grand nombre de Rats, Campagnols et Mulots.
– Les musaraignes : elles ont dotées d’un appétit féroce, elles mangent en une journée leur propre poids d’insectes, de larves, de limaces et de vers en tous genres. Elle n’occasionne pas de dégâts aux cultures, puisque carnivore.
– Les oiseaux : la majorité des oiseaux est insectivore comme les Mésanges, les Martinets, les Hirondelles, le Tarier pâtre et les Roitelets. Par exemple, une Mésange mange presque son poids par jour en insectes, elle dévore ainsi des centaines d’insectes et des chenilles, des larves, limaces, pucerons, vers noctuelles, charançons  pour nourrir ses petits. 
– Le merle : Les Merles, malgré les prélèvements qu’ils effectuent au potager et au verger, éliminent de nombreux insectes et leurs larves.
– Les Pics-vert :  ils se nourrissent d’insectes et de larves cachés sous l’écorce des arbres.
– Le paon du jour : pollinisateur amateur de nectar, est un papillon commun qui fréquente assidûment les orties, et pour cause, sa chenille noire est strictement inféodée à l’urticante plante. Pas d’ortie, pas de chenille et donc pas de paon du jour.
 
– Le damier de la succise : Il tire l’origine de son nom d’une de ses plantes hôtes dénommée succise des prés. En France il figure sur la liste des espèces protégées
– Les rapaces : Ils sont de grands prédateurs de Souris, Mulots, Campagnols, Rats, etc. Certains chassent de jour, tels que le Faucon crécerelle,
– Le bourdon : ils sont indispensables pour assurer une bonne pollinisation des arbres fruitiers, des concombres, tomates et trèfles par exemple. En ouvrant largement les fleurs, ces insectes lourds permettent à des Insectes plus fragiles dont la langue est plus courte d’aller butiner dans les fleurs qui leur seraient inaccessibles sans cette aide. Ce sont les Bourdons qui préparent le passage des Abeilles dans les fleurs.
– Les abeilles : auxiliaires précieux des agriculteurs puisqu’elles sont de remarquables pollinisatrices des plantes. Elles sont indispensable pour un bon rendement des cultures.
 
Introduction d’auxiliaires :
Sous abris, l’introduction des auxiliaires est utile lorsque la faune autochtone est absente, insuffisante ou en retard dans son installation par rapport au ravageur visé. Ainsi, contre pucerons, on obtient de bons résultats avec l’introduction d’Aphidius, par des lâchers ou par l’installation de plantes relais en début de culture.
 
Implantation de bandes fleuries :
Nous réservons des espaces pour l’implantation des plantes amies :
– Les tagètes pour leur pouvoir nématicides,
– L’achillée millefeuille qui éloigne les insectes et attire les auxiliaires, 
– La bourrache protège les choux de la piéride, éloigne les limaces et  réduit les doryphores,
– Le calendula qui limite les attaques de piérides et noctuelles du chou, repousse le criocère de l’asperge le sphinx de la tomate et les nématodes, il attire également les pucerons et les aleurodes,
– Les capucines qui attirent les pucerons, éloigne les vers des choux, les doryphores, les vers des courges, les punaises des courges et des citrouille,
– La coriandre qui attire plusieurs espèces de guêpes parasitoïdes qui permettent de contrôler plusieurs ravageurs,
–  Les cosmos qui attirent de nombreux insectes utiles et repoussent certains ravageurs, 
– L’hysope qui éloigne les mites et les larves ainsi que les insectes nuisibles du chou. Elle Attire les insectes pollinisateurs de façon extraordinaire. Attire aussi les papillons et les colibris,
– La lavande qui éloigne les pucerons, les fourmis,  les papillons et les mites nocturne,
– Le lin éloigne le doryphore de la pomme de terre,
– La phacélie qui attire les pollinisateurs et les insectes auxiliaires dont les syrphes et les carabes.
 
Traitements insecticides :
La roténone (interdite en bio depuis 2009) et les pyrèthres sont des insecticides polyvalents donc toxiques pour la faune auxiliaire : il convient d’éviter les traitements généralisés et de privilégier les interventions localisées sur foyers, sauf en cas de risques importants (périodes de vols, forte pression dans l’environnement…). En revanche, le Bacillus thuringiensis est sélectif des chenilles ; il est donc sans effet nocif pour les auxiliaires, ainsi que pour les poissons, abeilles et le gibier.
Les traitements phytosanitaires que nous utilisons en très petite quantité sur notre ferme :
– Le cuivre contre le mildiou et la rouille
– Le souffre contre l’oidium
– Le baccillus (différentes souches) contre les larves de lépidoptères (noctuelle tomate, piéride du choux, teigne du poireau) + doryphore.
– Le savon noir : il protège les végétaux des pucerons, des cochenilles, des araignées rouges (acariens)… et est utilisé comme agent mouillant associé à d’autres traitements .
 
Pulvérisation de purins de plantes:
Les Purins de plantes utilisés comme engrais foliaires soit sont classés parmi les produits « bio dynamisant », c’est à dire ayant une action sur le fonctionnement de la plante et non une action directe sur un problème. Ils viennent renforcer les défenses naturelles de la plantes
Exemple de purins que nous utilisons parfois sur certaines cultures :
PURIN D’ORTIE : riche en azote, éléments organiques et minéraux et en oligo-éléments, constitue un engrais efficace
* Préventif contre le mildiou, la rouille, l’oïdium
* Répulsif des acariens, pucerons
DECOCTION D’ABSINTHE  préventivement ou curativement contre les pucerons
DECOCTION DE TANAISIE : pucerons, chenilles, altises, mouches, aleurodes
PURIN DE FOUGERE : pucerons, les escargots et les limaces.
DECOCTION DE PRELE : maladies cryptogamiques
INFUSION DE CAMOMILLE Préventif et curatif; contre les pucerons et pour renforcer la résistance des plantes.
INFUSION D’AIL ET D’OIGNON contre les maladies cryptogamiques, cochenilles
PURIN DE RUE contre les pucerons
PURIN DE SUREAU contre les pucerons, piéride du chou, teigne du poireau, altises, thrips et noctuelles
PURIN DE CONSOUDE : c’est un engrais vert très précieux. Il favorise la croissance et la floraison des plantes. Il est riche en azote et en potasse.