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La biodiversité

La biodiversité, contraction de biologique et de diversité, représente la diversité des êtres vivants et des écosystèmes : la faune, la flore, les bactéries, les milieux mais aussi les races, les gènes et les variétés domestiques. Nous autres, humains appartenons à une espèces – Homo sapiens – qui constitue l’un des maillons de cette diversité biologique.

Mais la biodiversité va au-delà de la variété du vivant ! Cette notion intègre les interactions qui existent entre les différents organismes précités, tout comme les interactions entre ces organismes et leurs milieux de vie. D’où sa complexité et sa richesse.

(source : ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie)

Supprimer une espèce c’est donc changer le cours des choses, une atteinte à la liberté qu’a le monde de se déployer ( Jacques Blondel- CNRS lors de la Conférence de Paris sur la biodiversité en janvier 2005).

« La biodiversité nous concerne au premier chef, car la biodiversité c’est nous, nous et tout ce qui vit sur terre » (Hubert Reeves)

Notre contribution en maraîchage : 

A notre échelle c’est notre environnement proche que nous nous nous efforçons de conserver, en favorisant sa biodiversité : mares, haies, bandes fleuries.

Ce sont des réservoirs abondants d’auxiliaires (insectes, petits mammifères, oiseaux , chauves souris, grenouilles). Ils aident à lutter contre les ennemis des cultures.

Ces réservoirs écologiques permettent aux Arthropodes rampants de se déplacer en terrain couvert. La végétation fleurie sert d’habitat et de garde-manger pour les espèces floricoles (syrphes,  chrysopes) qui implanteront leurs larves prédatrices dans les cultures voisines.

Les haies, prairies et  bandes enherbées fournissent un habitat à l’année où  prédateurs et parasitoïdes peuvent réaliser leur cycle de vie complet pour pouvoir visiter les cultures au moment opportun : les auxiliaires et le maraîcher y trouvent chacun leur compte.

Nous adoptons des techniques culturales extensives, avec des rotations longues, une multitudes d’espèces et des parcelles sur lesquelles nous semons des couverts végétaux , pour ne pas épuiser le sol et prévenir des maladies ou ravageurs.

Nous améliorons la fertilité des sols, et la qualité des légumes en utilisant les engrais verts, les amendements organiques, du fumier.

Pour les cultures fragiles, l’utilisation des abris évitent les maladies et permet la protection des plantes avec des insectes prédateurs pour éviter les traitements.

Nous cultivons les variétés adaptées. Si besoin nous utilisons des fortifiants naturels à base de végétaux comme des préparations de fougère, ortie, etc., nous évitons ainsi complètement l’usage de pesticides, ou d’engrais chimique.

Il n’est pas suffisant de respecter un label AB pour être forcément écologique. Une ferme où cohabitent les espèces animales et végétales, en étroite interaction les uns avec les autres se rapproche plus de l’écologie.